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Le CCR

Publié le 2 mars 2023

Historique

Créé en 1957 par l’article 8 du traité Euratom en tant que Centre commun de recherche nucléaire, le CCR a peu à peu étendu ses activités à d’autres secteurs tels que la santé, l’environnement, la sécurité, l’agriculture, les transports, l’économie ou le numérique. Il est devenu, à part entière, l’une des 33 directions générales de la Commission européenne au début des années 90. Désormais, les principales missions qui lui incombent se déclinent comme suit :

►  soutenir les services de la Commission;

► contribuer à relever les grands défis de société et à élaborer de nouveaux outils, normes et méthodes;

► partager son savoir-faire avec les pays de l'UE, la communauté scientifique et les partenaires internationaux;

 soutenir les investissements dans l'innovation au titre des programmes cadres de recherche Horizon Europe et Euratom;

► soutenir les politiques de l’Union en réalisant les travaux de recherche ou les formations financés par Euratom sur la sûreté et la sécurité nucléaires ainsi que sur les garanties et la non-prolifération.

Le CCR, en tant que direction générale de la Commission européenne, est placé sous la responsabilité du Commissaire à l'innovation, la recherche, la culture, à l'éducation et la jeunesse. Le Directeur général est assisté et conseillé par un conseil d’administration.

Structure et activités

Au sein de la Commission européenne, le CCR a pour mission d’apporter un soutien scientifique et technique aux politiques de l’Union et de ses Etats membres à toutes les étapes du cycle politique (prospective, formulation, mise en œuvre et évaluation). 

Sites et activités

Initialement situé à Ispra, en Italie, le CCR s’est agrandi et compte aujourd’hui, en plus de son quartier général de Bruxelles, sept instituts dans cinq États membres : Italie (Ispra), Allemagne (Karlsruhe), Pays-Bas (Petten), Belgique (Geel) et Espagne (Séville).

Organigramme et personnel

Le Centre compte 2 800 employés (dont 1500 fonctionnaires européens permanents auxquels s’ajoutent les fonctionnaires contractuels, détachés des ministères des États membres pour une longue période, étudiants en thèse ou post-doctorat et stagiaires). La moitié des employés du CCR est composée de chercheurs.

Budget

Le CCR est essentiellement financé par les programmes cadres pour la recherche et l’innovation (PCRI) de l'Union européenne Horizon Europe, pour les activités non nucléaires, et Euratom, pour les activités nucléaires.


Le budget annuel du CCR s’établit ainsi à environ 375 M€.


En sus d’Horizon Europe 2021-2027 et de son volet Euratom, le CCR obtient également des financements par le biais de travaux ponctuels effectués à la demande des services de la Commission, de la participation à des projets d’Horizon Europe ou de contrats avec des entités extérieures (78,7 M€
en 2022).

Conseil d’administration

Le CCR fonctionne comme une direction générale de la Commission européenne. Il conserve cependant, héritage de son passé, un conseil d’administration (Governing Board) chargé de conseiller son Directeur général sur les questions de stratégie et de gestion scientifique, technique et financière.

Ce conseil d'administration est composé de représentants des 27 États Membres et des 16 États associés à Horizon 2020, qui ont également un rôle de représentation des intérêts du CCR dans leur pays d’origine. Ces représentants sont nommés par la Commission européenne sur proposition des États concernés et se réunissent trois fois par an en session plénière. Hervé Bernard (CEA) est le représentant français dans cette enceinte, il en est également le Président.

Impact scientifique

Le CCR compte 42 installations scientifiques de grande envergure, plus de 140 bases de données en ligne, centres d’information ou observatoires et a produit une centaine de modèles nucléaires, biophysiques ou économiques.

Chaque année, le CCR publie autour de 1 100 études scientifiques.  

Activités nucléaires

Les activités nucléaires du CCR sont essentiellement menées par trois instituts, à savoir l'Institut des éléments transuraniens (Karlsruhe et Ispra, 370 personnes), l’Institut pour l’énergie et le transport (Petten, 300 personnes) et l'Institut des matériaux et mesures de référence (Geel, 250 personnes) et se répartissent en cinq axes de recherche : la sûreté nucléaire, les garanties et la sécurité nucléaires, les normes et la standardisation, la gestion des urgences radiologiques et la gestion des connaissances.