Le Traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique, dit traité Euratom, a été signé le 25 mars 1957 à Rome par
l’Allemagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas, en même temps que le Traité instituant la Communauté économique européenne.
Au 1er juillet 2013, la Communauté européenne de
l’énergie atomique (CEEA), dite Communauté Euratom, comptait vingt-huit États membres, avec l’adhésion de
la Croatie. Après le Brexit, elle ne comptera plus que vingt-sept États membres
avec le retrait du Royaume-Uni.
Le titre II du traité Euratom intitulé « Dispositions
favorisant le progrès dans le domaine de l’énergie nucléaire » définit les
dix domaines d’action de la Communauté :
► le développement de la recherche (chapitre 1) ;
► la diffusion des connaissances (chapitre 2) ;
► la protection sanitaire (chapitre 3) ;
► les investissements (chapitre 4) ;
► les entreprises communes (chapitre 5) ;
► l’approvisionnement (chapitre 6) ;
► le contrôle de sécurité (chapitre 7) ;
► le régime de propriété (chapitre 8) ;
► le marché commun nucléaire (chapitre 9) ;
► les relations extérieures (chapitre 10).
Le traité Euratom donne un rôle prépondérant au Conseil en
instaurant un système de vote reposant, selon les thématiques, sur la majorité
simple, la majorité qualifiée ou encore l’unanimité.
Il prévoit, dans certains cas, la consultation du Parlement
européen. En revanche, la procédure de codécision ne trouve pas à s’appliquer
dans les différents domaines d’action du titre II du traité.
Ce traité a été bâti autour des
principes directeurs suivants :
► développer l’industrie nucléaire civile
européenne ;
► encadrer l’utilisation du nucléaire
civil ;
► préserver certains intérêts stratégiques
nationaux.