Tous les quatre ans, l'AIEA organise un symposium sur les garanties internationales. Du 31 octobre au 4 novembre, plus de 700 participants de 112 Etats membres se sont réunis à Vienne autour du thème « Réfléchir sur le passé pour mieux anticiper l'avenir ». Les 5 jours se sont organisés autour de conférences plénières avec des personnalités de premier ordre, de plus 50 sessions techniques, de présentations orales, panels, ateliers et autres évènements.

L'année 2022 marque en effet des anniversaires importants pour la communauté mondiale qui soutient les garanties de l'AIEA : 60 ans des inspections de l'AIEA, 50 ans des accords de garanties généralisées et 25 ans des protocoles additionnels. De nombreuses interventions sont ainsi reparties de l'historique de ces étapes pour en tirer des leçons pour le présent et le futur à court, moyen et long termes. Massimo Aparo, directeur général adjoint de l'AIEA et directeur des garanties, a conclu le symposium en indiquant que le mot clé apparu pendant ces 5 jours est « renforcer »: « Nous avons renforcé le système de garanties dans le passé et nous devons continuer à le renforcer pour relever les défis de l'avenir. […] Maintenant, engageons davantage les États et l'industrie nucléaire, adaptons-nous aux nouvelles technologies et méthodes, et renforçons la flexibilité, l'agilité et la résilience pour un système de garanties encore plus efficace et efficient à l'avenir. »

A l'occasion du symposium et dans le cadre d'un travail réalisé au sein d'ESARDA, le CTE a présenté l'expérience de six pays mettant en œuvre depuis de nombreuses années des protocoles additionnels : Belgique, République tchèque, Finlande, France, Suède et États-Unis.

Parmi les représentants français venus en nombre important, des interventions ont également été réalisées par des représentants de l'IRSN, d'Orano et du CEA.