Du 1er janvier au 30 juin 2022, la France prend
la présidence du Conseil de l’Union européenne (PFUE), formant un trio avec la
République tchèque et la Suède, qui lui succèderont à l’issue de cette période.
Ce semestre sera riche d’enjeux importants pour le secteur nucléaire, avec des actualités
attendues concernant la Taxonomie européenne des investissements durables les petits réacteurs modulaires ou SMR (Small Modular Reactors) ou
encore la place du nucléaire dans le programme de recherche « Horizon
Europe ».
Pour préparer cette échéance de premier plan, le CTE a
activement œuvré ces derniers mois aux côtés du Secrétariat général aux
affaires européennes (SGAE), dont il est l’appui technique, et de la
Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne (RPUE) afin :
► de déterminer les priorités nationales et les
sujets sur lesquels travailler durant la présidence, en suivant notamment les
échéances internationales en lien avec le nucléaire (Convention sur la
protection physique des matières nucléaires, Convention commune, etc …) ;
► d'échanger avec les différents services
ministériels français concernés par ces priorités et sujets pour en dégager des
axes de travail utiles et des positions communes ;
► de rencontrer les institutions pertinentes de
l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique.
Depuis le 1er janvier 2022, ce travail se
poursuit avec le lancement de la PFUE. Durant cette période, le CTE aura pour
mission de tenir le banc de la France lors des réunions du Groupe des questions
atomiques (GQA) et du groupe recherche et questions atomiques (GRQA), mais
également d’être aux côtés et en soutien technique de la présidence de ces groupes, présidence qui sera assurée par la
RPUE.
Par ailleurs, le CTE participera à la rédaction des
documents officiels de la délégation française et des « Flashs de la
Présidence », supports de communication traditionnellement préparés par
les États membres à l’occasion de leur présidence de l’UE.
